me, myself and... the tricot #1
J'ai appris à tricoter vers 8 ans avec ma grand-mère maternelle qui nous tricotait à ma sœur et moi de supers pulls qui grattent modèles phildar (j'ai d'ailleurs de vieux magazines qui vont m'être très utile pour le défi13 de mars thème vintage!)
Un jour d'ennuis lors de vacances chez elle je lui demande de m'apprendre à tricoter. J'ai dû faire une écharpe et une sorte de gilet pour mes doudous mais ça c'est arrêté là! J'ai reprise ensuite le tricot il y a environ 5 ans et même si je maitrise le point de riz ou le point turc je me considère encore comme débutante. J' ai encore de grandes peurs en tricot comme par exemple: les aiguilles circulaires, les torsades ou le jacquard.
Mais ce que j'apprécie le plus dans le tricot c'est cet état de plénitude et de détente que j'arrive à atteindre quand je suis dans ma
"bulle" tricot
J'arrête alors de compter les rangs ou penser à mes augmentations, quand j'arrive à être en phase avec mon tricot je peux jouer des aiguilles pendant un bon moment sans m'en rendre compte.
Je crois d'ailleurs que c'est ça le secret des grandes tricoteuses:
le plaisir
Quand je n'aime pas mon fil ou que mes aiguilles sont des pieux (comme j'aime appeler toutes les tailles d'aiguilles supérieur à 4,5) mon tricot devient boulet, il traine, je m'énerve et mon point n'est plus régulier.
Mais si -comme en ce moment- mon fil est un vrai régal, les aiguilles en bambou petites et légères volètent quand je les manient et que le modèle -de la layette- n'est pas prise de tête,
alors là je kiffe grave le tricot!
Merci Clem pour m'avoir inspiré cet article et les suivants!